Qualifiée pour la finale de Wimbledon suite à son succès en demi-finale face à l’Allemande Tatjana Maria (6-2, 3-6, 6-1), Ons Jabeur aura l’opportunité d’entrer dans l’histoire du tennis ce samedi. En cas de succès, la Tunisienne deviendrait la première joueuse africaine à remporter un Grand Chelem. Un authentique rendez-vous avec l’histoire que la native de Ksar Hellal ne veut manquer sous aucun prétexte.
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Ons Jabeur (2e) est en route pour écrire l’histoire. Ce jeudi, la Tunisienne a décroché son ticket pour la finale de Wimbledon – sa première finale en Grand Chelem – après être venue à bout de son amie Tatjana Maria (103e) en demi-finale. A l’issue de sa victoire en trois sets contre l’Allemande (6-2, 3-6, 6-1), qu’elle côtoie depuis de longues années, la joueuse a eu un geste fort. Au moment de célébrer sa victoire et de saluer le public, elle a amené son amie centre du court, levant son bras à la manière des boxeurs, pour que tout le public puisse l’ovationner.
Un geste assez rare pour être souligné mais qui est assez révélateur du comportement de la Tunisienne. Toujours modeste, loin des strass et des paillettes, la native de Ksar Hellal n’en reste pas moins l’une des meilleures joueuses du monde à l’heure actuelle. Classée deuxième à la WTA, Ons Jabeur aura l’opportunité d’entrer dans l’histoire du tennis ce samedi, en devant la première joueuse de tennis africaine à remporter un tournoi du Grand Chelem.

Une finale inédite à Wimbledon
Comme c’est souvent le cas ces derniers mois sur le circuit WTA, la finale de Wimbledon sera inédite avec une confrontation entre deux joueuses qui disputeront leur première finale de Grand Chelem. En effet, Ons Jabeur retrouvera Elena Rybakina (23e), tombeuse de la Roumaine Simona Halep (18e) en demi-finale (6-3, 6-3).
Si la Tunisienne partira avec la faveur des pronostics, elle devra grandement se méfier de la Kazakh, sur un nuage depuis le début de la quinzaine à Wimbledon. Mais celle que l’on surnomme la ministre du bonheur en Tunisie est en mission ce samedi et au delà du titre, elle a d’autres motivations en tête.
« Je veux aller plus loin, inspirer de nombreuses autres générations. Je veux voir plus de joueurs de mon pays, du Moyen-Orient, d’Afrique. Je pense que nous ne croyions pas vraiment en nos chances. Maintenant, j’essaie de monter le bon exemple. En espérant que les gens s’en inspirent. »