Mathilde Gros a été sacrée championne du monde de vitesse sur piste, vendredi à Saint-Quentin-en-Yvelines. Epatante, la Française a réalisé une performance majuscule en prenant le meilleur sur les favorites allemandes Hinze et Friedrich. Historique, la cycliste de 23 ans entre dans l’histoire du sport français et succède à Félicia Ballanger, dernière athlète tricolore titrée sur l’épreuve reine, en 1999.
Des larmes de joie. Une émotion immense. A la hauteur de l’exploit réalisé. Ce vendredi, Mathilde Gros a réalisé une performance historique en remportant le titre de championne du monde de vitesse, sur la piste de Saint-Quentin les Yvelines. A seulement 23 ans, la pistarde tricolore décroche le titre mondial sur l’épreuve reine de la vitesse, une première depuis 1999 et une certains Félicia Ballanger.
Premier sacre mondial pour Mathilde Gros
« Je prends des claques mais un jour j’aurai un déclic » déclarait t-elle en août dernier, suite à un échec aux JO de Tokyo et une 9ème place décevante. Le déclic, Mathilde Gros l’a eu ce vendredi, dans un Vélodrome de Saint-Quentin les Yvelines chaud bouillant, qui accueillera d’ailleurs l’épreuve lors des prochains Jeux Olympiques de Paris 2024. Face aux favorites allemandes, Emma Hinze et Lea Sophie Friedrich, la Française n’a pas fait de complexe. Mal embarquée dans sa demi-finale contre Hinz, Mathilde Gros a réalisé un retour fracassant, plein de caractère, à l’image de ses longues secondes où elle a foudroyé du regard son adversaire du jour.
Plus rapide que l’autre favorite Lea Sophie Friedrich en finale, la pistarde de 23 ans a mis tout le monde d’accord en remportant l’épreuve reine de la vitesse. « Je pense que je vais en rêver toute la nuit. C’est vraiment un rêve de chanter la marseillaise à la maison, sur ma piste, dans notre vélodrome ». L’émotion était palpable au moment d’entonner la Marseillaise. Les larmes, difficiles à retenir. Grande espoir du cyclisme français depuis de longues années, Mathilde Gros a changé de dimension à l’issue de ces championnats du monde.
Désormais, elle peut se tourner sereinement vers son « objectif ultime », les JO de Paris 2024. « Ce n’était pas mon but ultime. Le but ultime, c’est les JO de Paris 2024. ». Décrocher l’or dans quelques mois devant son public, c’est tout ce qu’on lui souhaite.
