Avec Clarisse Agbegnenou comme fer de lance, la sélection des sept judokates françaises représente des grandes chances de médailles. Toutes peuvent gravir le podium, voir décrocher l’or.
Un collectif prometteur, tiré par la porte-drapeau et vorace Clarisse Agbegnenou (- 63 kg). Quintuple championne du monde, elle s’était contentée d’une médaille d’argent à Rio, cette fois elle compte bien repartir avec l’or autour du cou. Elle ne sera pas la seule. Après des Mondiaux 2019 à Tokyo riche en médailles, les Françaises seront une nouvelle fois attendues dans la capitale nippone.

Amandine Buchard, – 52 kg
Celle qui domine sa catégorie depuis plus de deux ans, rêve de prendre sa revanche sur Rio – elle avait tiré un trait sur cette olympiade pour anticiper son changement de catégorie – en raflant une médaille d’or. Amandine Buchard a enchaîné les victoires, notamment au Grand Slam de Budapest ou aux Masters de Doha. Du côté de Lisbonne en avril dernier, elle a marqué sa suprématie en devenant championne d’Europe face à l’Italienne Odette Giuffrida, actuelle quatrième mondiale et vice-championne olympique en 2016. Elle n’est que deuxième au rang mondial, mais la Japonaise Ai Shishime qui la devance ne sera pas à Tokyo.
Sarah-Léonie Cysique, – 57 kg
« Cyso la découpe », comme on l’appelle à l’INSEP est impressionnante sur le tapis. Elle pourra mettre en place sa prise préférée l’O-soto-gari – une technique de projection consistant à déséquilibrer l’adversaire vers l’arrière puis à le faire tomber en lui fauchant une jambe – pour balayer chacune de ses concurrentes dans le berceau du judo. Sur tous les podiums de la saison, il lui faudra gravir la dernière marche pour faire des étincelles.
Clarisse Agbegnenou, – 63 kg
Ce n’est pas pour rien qu’elle a été choisie comme porte-drapeau Français. Clarisse Agbegnenou est le véritable fer de lance de cette équipe de France. Quintuple championne du monde, quintuple championne d’Europe et vice-championne olympique, à 28 ans, elle vient chercher ce qui lui manque : l’or olympique ! Presque invincible depuis quatre ans, elle sera la grande favorite de la catégorie. Même si, la championne a participé qu’à trois compétitions internationales cette dernière année (Euro 2020, Masters et Mondiaux 2021), elle n’a pas flanché et s’est imposée à chaque fois. Grâce à son statut de n°1 mondiale, le premier tour lui sera épargné.
Margaux Pinot, – 70 kg
Elle a déjà obtenu une grande victoire. La qualification olympique, après une rude lutte avec sa compatriote Marie-Eve Gahié, numéro 1 mondiale et championne du monde en 2019. Margaux Pinot a marqué des points dans la course lors des championnats d’Europe en avril dernier. Double tenante du titre, elle avait cette fois-ci cédé en finale face à la Néerlandaise Sanne Van Dijke. Elle s’était fait surprendre par un ippon alors qu’elle avait deux pénalités. Mais elle restait bien plus performante que Gahié, élimée dès son entrée en lice. En espérant qu’elle ne fera pas la même erreur à Tokyo.
Madeleine Malonga, – 78 kg
Championne du monde en 2019 et double championne d’Europe la Francilienne arrive avec la chasuble de numéro 1 mondiale des moins de 78 kg à Tokyo. Lors des récents Mondiaux de Budapest, Madeleine Malonga a reçu une bonne piqûre de rappel. Elle a perdu son titre mondial, battue par l’Allemande Anna-Maria Wagner en finale. Alors même si elle n’abordera pas le dossard de championne du monde aux Jeux, Malonga a emmagasiné de belles leçons.
Romane Dicko, + 78 kg
Un concentré d’énergie de 21 ans. Benjamine de l’équipe de France, elle affiche déjà un palmarès intéressant. La native de Clamart, a remporté son premier titre Européen en 2018 avant d’être victime de plusieurs blessures la tenant à l’écart des tatamis. Pendant près de deux ans, elle a tout mis en place pour revenir au plus haut niveau en 2020. Elle remporte le prestigieux Grand Slam de Paris, avant de devenir une nouvelle fois championne d’Europe et d’enchaîné les victoires. Pour ses premiers Jeux, Romane Dicko n’a pas froid aux yeux et souhaite performer face aux meilleures judokates du monde.
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Photo à la une : (@INSEP)
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