Large vainqueur du Paris Saint-Germain lors du choc de la septième journée de D1 Arkema ce dimanche soir (6-1), l’Olympique Lyonnais a fait un pas de plus dans son opération reconquête et s’est emparé seul de la tête du classement. Déchaînées, les Lyonnaises n’ont laissé que des miettes à des Parisiennes émoussées mentalement après une semaine plus que mouvementée en interne.
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L’Olympique Lyonnais Féminin (re)prend le pouvoir en D1 Arkema. Après plus d’une décennie de règne sans partage, l’OL avait cédé son précieux titre de champion de France au Paris Saint-Germain l’an passé. Cette saison, le club de la capitale des Gaules est en opération reconquête. Et un grand pas a été fait ce dimanche soir, avec une large victoire face à son concurrent direct pour le titre, le PSG (6-1), au terme d’une rencontre à sens unique. Retour sur une soirée parfaite pour les Fenottes, qui contraste avec la détresse des Parisiennes, dépassées par les évènements dans ce duel au sommet de la D1F.
Un contexte particulier
Avant la rencontre, le contraste était déjà marqué entre l’OL et le PSG. Ultra-motivées à l’idée de prendre leur revanche sur leurs rivales, les Lyonnaises étaient entrées dans le match dès le début de semaine en affichant leurs ambitions dans les médias. Sonia Bompastor, Ada Hegerberg et autre cadre du club avait fait part de leurs ambitions de continuer leur opération reconquête.
En face, les Franciliennes devaient gérer une semaine chaotique en interne, marquée par l’affaire Hamraoui-Diallo et tout l’imbroglio qu’elle a crée. Paris avait d’ailleurs annulé toutes ses conférences de presse d’avant-match et avait même demandé un report de la rencontre en raison de ce contexte si particulier. Un report refusé par la Ligue. Et dès les premières secondes du match, on a senti que le PSG allait passer une soirée difficile ..
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Des Lyonnaises affamées
Sans surprise, l’OL a pris le meilleur départ dans ce match. Rapidement, les vagues blanches se sont abattues sur la défense parisienne, qui n’avait jusqu’ici pas encaissé le moindre but cette saison. Infranchissable depuis près de 900 minutes, les Parisiennes ont craqué dès la quinzième minute.
Tout un symbole pour le PSG, c’est Amanda Ilestedt, l’une des meilleures défenseures du club cette saison, qui a concédé un penalty face à Catarina Macario. L’Américaine, rayonnante dans son nouveau rôle au milieu de terrain, ne s’est pas fait prier pour ouvrir le score (1-0, 15′). Dans la foulée, Selma Bacha, l’une des meilleures lyonnaises dans ce match, réalisait un festival sur son côté gauche pour envoyer Danielle Van de Donk sur orbite (2-0, 18′). Le deuxième but de la Batave depuis son arrivée dans le Rhône.
Le suspense s’est définitivement envolé à la 26eme, quand Ashley Lawrence fauchait Melvine Malard en position de dernière défenseure. Pas de contestation possible, la Canadienne recevait un rouge et laissait ses coéquipières en infériorité numérique, alors qu’il restait plus d’une heure de jeu.
Ada Hegerberg clôture une soirée parfaite
Au retour des vestiaires, l’inévitable Melvine Malard (53′, 3-0) et Damaris Egurrola venait corser l’addition (59′, 4 -0) alors qu’Amanda Igelstedt sauvait l’honneur pour Paris (75′, 4-1). Et pour couronner une soirée parfaite dans la Ville des Lumières, une certaine Ada Hegerberg s’est invitée à la fête.
Absente des terrains plus d’un an suite à une grave blessure au genou, la Norvégienne est de retour dans le groupe lyonnais depuis plusieurs semaines. Après quelques entrées en jeu encourageantes, la première Ballon d’Or de l’histoire du football féminin a retrouvé le chemin des filets dimanche soir et s’est fendue d’un doublé (79′, 82′) qui marque définitivement son retour.
La première bataille a été remportée par les Fenottes et tous les voyants sont au vert pour l’OL, qui prend désormais seul la tête du classement avec trois points d’avance sur le Paris Saint-Germain.
